Projet de loi climat : "Pour rendre des mesures acceptables, il faut mettre en face les moyens", se défend Barbara Pompili
Alors que plusieurs manifestations sont organisées dimanche contre le texte, la ministre de la Transition écologique met notamment en avant l'une des mesures :"À partir de 2028, on ne pourra plus louer de passoires énergétiques".
Face aux critiques contre le projet de loi climat et résilience examiné lundi 29 mars par les députés, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili s'est défendue dimanche midi dans "Questions politiques" sur franceinfo de toute timidité dans les mesures annoncées : "Pour rendre des mesures acceptables, il faut mettre en face les moyens pour que les gens puissent les assumer".
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Prenant en exemple la question de la taxe carbone, qui avait déclenché le mouvement des "gilets jaunes", Barbara Pompili a estimé que "quand vous dites à des gens 'ne prenez plus votre voiture', mais que les gens n'ont pas en face de soi les moyens d'en changer, soit les transports en commun pour pouvoir y aller (...) on se retrouve face à une crise et à la fin, on n'a pas de mesure".
"Des mesures très ambitieuses qui, à la fin, ne peuvent pas s'appliquer, ce sont simplement des mesures qui n'existent pas".
Barbara Pompilià franceinfo
La ministre de la Transition écologique a notamment mis en avant l'une des mesures "très importante" à ses yeux de ce projet de loi : "Àpartir de 2028, on ne pourra plus louer de passoires énergétiques".
Chaque personne voulant rénover son logement pourra également "appeler un interlocuteur unique, une personne qui va aller dans son logement, qui va lui dire 'vous avez besoin aussi de ça pour améliorer la performance de votre logement, ça va coûter tant' (...) Ce sera une personne qui vous prendra par la main pour vous aider de A à Z".
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