Climat : les ingénieurs des grandes écoles font pression sur les entreprises
Les jeunes cherchent à travailler dans des entreprises qui prennent soin de la planète, et plus seulement pour l’argent, d’après "We Demain". La journaliste du magazine Armelle Oger en parle sur franceinfo, mercredi 30 septembre.
"Je ne travaillerai jamais chez Total", assure un jeune ingénieur interrogé par We Demain. "Total est une entreprise emblématique de ces multinationales qui exploitent les énergies fossiles désastreuses pour la planète", explique Armelle Oger, journaliste du magazine.
Un travail en adéquation avec ses convictions
"Cette violente prise de position provient des ingénieurs en formation dans les grandes écoles. En 2018, ils ont créé un collectif et ont établi un manifeste signé par plus de 30 000 étudiants. Il souhaite que les défis écologiques fassent partie du cursus, des formations alternatives également, davantage manuelles, avec la mise en valeur de technologies sobres et ils ont dit au Medef que si les entreprises ne s’adaptaient pas, ils refuseront d’y travailler", développe-t-elle sur franceinfo , mercredi 30 septembre.
"Chez ces jeunes ingénieurs, l’enjeu écologique est très important, c’est l’avenir et leur responsabilité, d'après eux. Ils ne veulent plus de travail uniquement pour la valeur argent, pour le rang social qu’il donne. Ils ne veulent pas un travail qui ne soit pas en adéquation avec leurs convictions. C’est une autre vision de la société qui peut peut-être résister à la crise sanitaire", conclut Armelle Oger.
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