COP21 : les pays les plus vulnérables s'unissent pour parvenir à un accord
Les pays les plus vulnérables sont aussi les plus actifs dans les allées de la COP21. Reportage de France 2.
Les débats entre experts ont déjà commencé au Bourget (Seine-Saint-Denis). Pour Gousmane Moussa, négociateur du Niger, l'un des pays les plus vulnérables, c'est encore une journée marathon qui débute mardi 1er décembre. "On est venu pour ça. Les réunions, c'est de 8 heures à 23 heures", explique-t-il au micro de France 2.
Les pays les plus exposés aux changements climatiques sont aussi les plus actifs lors des négociations. Parmi eux, les Etats d'Afrique qui subissent de terribles sécheresses ou encore les archipels du Pacifique menacés d'être submergés par les eaux.
Pour une limite à 1,5 degré du réchauffement
Au Bourget, le stand le plus en vue est celui des petites îles qui n'hésite pas à interpeller les participants. "Je pense qu'on ne peut pas rater une telle opportunité", commente Amjad Abdulla, porte-parole des États insulaires. Ces pays fragiles sont aussi parmi les plus pauvres de la planète.
"Nous ce qu'on veut, c'est une limite à 1,5° du réchauffement. Ce qu'on peaufine, ce sont les grandes lignes de notre communication, autour d'une déclaration commune entre la France et les Philippines", détaille Christopher Loeak, président des Îles Marshall. Les plus fragiles ne ménagent pas leurs efforts dans les allées de la COP21, ils n'ont que dix jours pour convaincre.
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