Les organisateurs de la conférence sur le climat craignent les perturbations des militants altermondialistes. C'était le cas dimanche 29 novembre place de la République à Paris.
En début de soirée dimanche 29 novembre, les derniers fourgons cellulaires quittent la place de la République. À bord, des dizaines de personnes interpellées qui vont être réparties dans plusieurs commissariats parisiens. Quelques heures plus tôt, aux jets de projectiles les forces de l'ordre répliquent par des gaz lacrymogènes. Dans les rangs des manifestants, les plus virulents, vêtus de noir, visages masqués, défient les policiers. Des casseurs qui ont été identifiés par la vidéosurveillance.
Les riverains choqué
Autour de la statue de la République, certains n'ont pas hésité à saisir des objets en verre, déposés en hommage aux victimes des attentats, pour s'en servir comme projectile. Des actes qui ont profondément heurté les passants venus se recueillir. "Ici, c'est un mémorial. Pour moi, c'est comme une tombe. C'est le monument des Français", s'insurge un homme au micro de France 3. Au total, 317 personnes ont été interpellées hier et sont toujours entendues par la police.
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