Melon : cher et pas bon
Pour sortir de la crise, il faudrait +1,5 %.
Sophie Le Saint : Merci David.
Les fruits et les légumes n'ont jamais été aussi chers. Le melon n'échappe pas a ce constat : +28 % d'augmentation cet été. Alors pourquoi les prix flambent-ils.
Pas un ramasseur de melons ce matin à l'horizon. Mauvaise nouvelle pour ce producteur de Touraine. En cause, les fortes pluies du printemps.
C'est quoi le problème.
L'excès d'eau qui a tout asphyxié. Les plantes n'ont pas pu faire grossir les fruits. Les melons sont de très petits calibres, invendables.
Petit lot de consolation, à 3 km de là, les saisonniers s'activent, car sur cette parcelle, les melons ont été plantes un mois plus tard. Les fruits ont bénéficié du soleil de juillet, gagnant en arôme et en sucre.
Il y a eu assez de soleil.
Oui. Les melons a maturité maintenant ont profite de la chaleur et du soleil.
Des fruits sucrés, mais pas donnés pour le consommateur. Produire du melon demande beaucoup de main d'oeuvre. C'est près de 50 % du prix de revient.
Le melon français est plus cher que le melon étranger, parce que le coût de la main d'oeuvre est supérieur en France.
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