Mediapart : révélations sur le directeur du centre de traitement des PV
Le directeur de l'agence qui s'occupe du traitement informatique des contraventions n'a pas paye certains de ses PV. Ce sont nos confrères de Médiapart qui révèlent l'affaire. Le montant n'est pas énorme. 700 euros ont été réglés directement par l'administration. Mais sur le principe, ça ressemble à une sortie de route.
Surnommé "M. Contraventions", on le soupçonne d'avoir fait payer ses PV par l'Etat. C'est Jean-Jacques Debacq, à la tête du Centre de traitement des PV. Il se bat contre les fraudeurs. Dans ce débat à la TV, il était intraitable.
Il y a la fraude dans la fraude. L'infraction routière est une fraude, mais certains en plus veulent échapper à la sanction.
Selon Médiapart, J.
J. Debacq aurait lui-même fraudé. Une douzaine de PV payés par l'Etat de 2010 à 2013, soit 700 euros. Une enquête est ouverte parle ministère de l'intérieur.
Ce sont des accusations graves portées par voie de presse. La réaction est immédiate pour faire la lumière sur ces faits.
Selon Médiapart, il aurait aussi échappé au retrait de points. Inacceptable, pour cet avocat spécialise dans l'automobile.
On nous dit qu'il y a zéro tolérance, que la répression s'accroît avec les radars automatiques, et on a le sentiment qu'il y a des passe-droits pour les puissants, pour les personnes "bien placées".
J.
J. Debacq explique qu'il s'agait d'une voiture de fonction, que d'autres que lui peuvent conduire.
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