Marseille / La Ciotat : information sur les règlements de compte
Demain, les élus se retrouveront pour tenter de faire vivre ce pacte national, 24H après ces deux règlements de compte. Première question ce soir : quel est le profil de ces hommes qui tombent les uns après les autres.
Mort à 23 ans à La Ciotat, un homme est abattu devant son lieu de travail. A Marseille, Adrien Anigo, 29 ans, est tué de 19 balles dans la rue. Pour ses proches, c'était un jeune qui essayait de prendre sa vie en main. Symbole : ce café qu'il a repris avec son père, ici à l'image, une figure populaire à Marseille, directeur sportif de l'OM. La police le soupçonnait d'avoir fait partie du gang des braqueurs à la masse. Un groupe responsable d'une dizaine d'attaques de bijouteries. Arrêté en 2007, libéré 3 ans plus tard.
Il a le casierjudiciaire d'un jeune un peu en dérive qui a un moment donne parce qu'il a une histoire familiale difficile, qu'il a été malmené, décide que c'est plus facile de se laisser entraîner par la rue que de chercher du boulot.
A La Ciotat, les tueurs étaient 4, cagoulés, à moto. Ils ont attendu leur cible devant cette usine. Ils ont ouvert le feu avant de prendre la fuite. L victime était peu connue de la justice. Des victimes de règlements de comptes, 15 depuis janvier 2013. 15 aux profils différents mais tous abattus de la même manière.
Il y a des places de deal. Il y a ceux qui la défendent et ceux qui essaient de la prendre. C'est une lutte de territoire.
C'est ce qui est arrive au fils de cette femme qui préfère rester anonyme. Elle ne le cache pas : son fils participait a un trafic de drogues.
Les victimes sont ceux d'en-bas. Les hauts, ils ne se salissent pas. Ils paient et envoient des gens pour les tuer.
A Marseille, ce banditisme de cité, sans parrain identifié, semble faire preuve d'une violence imprévisible.
En direct de Marseille, Isabelle Staes. Isabelle, bonsoir. Les Marseillais sont-ils en colère, sous le choc ou résignés ?.
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