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Marseille : 3e place pour le candidat socialiste Patrick Mennucci

Publié le 25/03/2014 13:55

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franceinfo

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On va faire un focus sur le PS. Un vote sanction, 2 ans après l'arrivée de F. Hollande a l'Elysée. A Marseille, on peut même parler de déroute. Le candidat socialiste Patrick Mennucci arrive en 3e position, loin derrière le maire sortant Jean-Claude Gaudin et surtout, après le candidat du Front national, Stéphane Ravier. La ministre Marie-Arlette Carlotti subit un revers important.

La roue tourne à Marseille: la gauche longtemps dominante, est reléguée en 3e position derrière l'UMP et le FN. Patrick Mennucci dépasse à peine les 20 % des voix. Une claque pour le candidat socialiste, qui ne surprend pourtant pas toujours sur le Vieux Port.

Il a une grosse voix et on l'aime pas.

Il manque de charisme.

Il y a cru trop vite.

Pour l'intéressé, pas de doute, les candidatures de Pape Diouf et du Front de Gauche l'ont pénalisé.

Le Front national est très haut, car la gauche est divisée.

Il estime aussi qu'il paye l'impopularité du gouvernement.

Le gouvernement a été sanctionné ce soir. Je propose que dimanche prochain, nous sanctionnions Jean-Claude Gaudin.

Fort de ses 17 points d'avance, Jean-Claude Gaudin voit aussi dans le vote marseillais, un vote sanction pour le gouvernement.

Le score de monsieur Mennucci a une saveur un peu particulière pour nous. Il est désavoué et il désavoue en même temps le gouvenement, qui a tout fait pour venir l'aider, pour le soutenir. Même le président de la République, qui a voulu constituer sa liste. C'est un échec pour eux. C'est très clair.

Pour le Front national, les socialistes font les frais des affaires et surtout de leurs divisions.

Quand ont est entouré d'une équipe, comme celle de Patrick Mennucci, c'est un véritable boulet. Personne ne s'entend. Certains ne se parlent même plus. Les Marseillais ont compris, qu'avec une telle équipe, la ville allait droit dans le mur.

Patrick Mennucci croit encore en ses chances pour le second tour. Dès aujourd'hui, il compte repartir à la chasse aux 46 % d'abstentionnistes marseillais.