Made in France : s'habiller français
Deux images ont marque les consommateurs ces derniers mois : Arnaud Montebourg arborant fièrement sa marinière et l'effondrement d'un immeuble de confection au Bangladesh. Alors de plus en plus de clients ont envie d'acheter 100 % français. Notre équipe s'est constitué une tenue de base : le prix est multiplié par trois mais la qualité est au rendez-vous.
Trouver du "Made in France" dans son armoire, c'est quasi impossible. Chine, Taïwan, Lituanie, Tunisie, aucun de ces vêtements n'a été fabrique dans l'Hexagone. Alors pour s'habiller avec des vêtements de marques françaises fabriquées sur le territoire, direction les grandes surfaces. Dans les rayons textiles, on trouve de plus en plus des produits "Made in France", comme cette paire de chaussettes produites dans l'Oise. Une fabrication qui a lieu dans cette usine : 5 millions de chaussettes en sortent chaque année. Coût d'une paire : 6,82 euros. C'est quatre fois plus cher qu'une paire basique.
Je n'ai pas envie de dépenser plus cher pour un produit que je pourrais avoir moins cher.
Des vêtements bleu-blanc-rouge, cette boutique parisienne en vend. Ici, 80 % de la collection est "Made in France". De sa création à sa production, ce pantalon a réalisé de manière artisanale. Le tissu vient de la région lyonnaise, tout comme ce haut fabriqué à Paris. Au total, cette tenue 100 % "Made in France" revient à 170 euros. Pour trouver des vêtements à des prix plus abordables, il faut parfois passer par Internet. Exemple, ce jean français a 89 euros. Le même prix qu'un jean de grande marque. Au final, nous nous sommes habillés français de la tête aux pieds pour 180 euros, soit trois fois plus cher que dans une enseigne traditionnelle. A ce prix, difficile d'avoir une garde-robe "Made in France". Mais pour cette spécialiste de la mode, cela vaut le coup d'investir de temps en temps.
Acheter parfois une belle pièce française qui va durer, et qu'on va payer plus cher peut être intéressant.
Un choix vers lequel s'orientent de plus en plus de consommateurs.
A Livarot (Calvados), le curé remercie autant ses ouailles que le Ciel. Il ne pouvait plus sillonner ses 34 paroisses, sa vieille 4 L avait rendu l'âme. Grâce à son appel au don, il dispose d'un véhicule flambant neuf qu'il a béni dimanche.
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