Louis de Funès : hommage pour le centenaire de sa naissance
Je voudrais passer ma commande, s'il vous plaît.
Ici, près de Nantes, le comédien a passé les dernières années de sa vie. C'est là qu'ont eu lieu ses obsèques, et c'est dans ce cimetière que, 100 ans après sa naissance, des fans de toute l'Europe viennent lui rendre hommage.
Enfant, on connaît Louis de Funès grâce à ses mimiques, ses grimaces. Adulte, on comprend un peu plus l'humour.
Louis de Funès et sa femme ont acheté le château de Clermont en 67. Depuis avril, une partie du bâtiment accueille le musée de Louis. Déjà 10.000 visiteurs passionnés, revivant ses répliques célèbres.
Glou, glou, glou.
Ma valise, ma valise, ma valise.
Les yeux, le nez.
Avec l'Allemand. Tic, tic, tic.
Le film que je préfère est celui avec l'usine de chewing-gum.
Mes élèves de CM2 qui ont 10 ans, mettent Louis de Funès dans leurs acteurs préférés. C'est un peu de la bande dessinée, un peu clownesque. Jamais rien d'égal n'a été fait. C'est quelqu'un de fabuleux.
Tous les produits sont là.
Les ingrédients de Louis de Funes, une chanson de gestes et de sons.
Musique !. Mais non, Wagner, c'est pour le gros gibier.
Dans ses 149 films, il a souvent joué le patron colérique, mais dans son château, il cultivait un jardin discret.
Dans le jardin, je réfléchis beaucoup. J'y ai trouvé beaucoup de gags, de situations, d'idées de séquences.
Dans son musée, apparaît un portrait plus intime. A travers quelques lettres du comédien, une autre histoire s'écrit.
Il était tellement bon acteur, qu'on ne se rendait pas compte, que derrière l'acteur il y avait un homme complètement différent, à l'opposé du personnage qu'il jouait : ce bougeois acariâtre, lâche, autoritaire. Il était l'opposé de ça.
Des dizaines de millions de spectateurs pour ses films, et chaque année, un peu plus grâce à la télévision.
Fin de ce journal. Merci de l'avoir suivi. Tout de suite, la météo de Nathalie Rihouet. A 20H, vous retrouverez Julian Bugier. Quant à moi, je vous attends à 13H et avec plaisir.
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