Libre-échange : pour et contre
Concrètement, quels seront les gagnants et les perdants.
C'est dans cet immeuble du tribunal extérieur à Washington que les discussions ont débuté aujourd'hui. A gauche, le négociateur américain, a droite l'Europeen. Deux blocs qui vont s'affronter pour lever les obstacles au commerce entre leurs deux continents. Chaque jour, plus de 2 milliards d'euros traversent l'Atlantique. 40% des échanges internationaux. Au centre des discussions, les droits de douane. Ils sont faibles : 3% de chaque côté. Sauf sur certains produits comme le textile que les Américains taxent à 42%. Ou les fruits et légumes 35% et le fromage à 100%. Les entraves importantes sont les normes techniques qui empêchent la commercialisation de certains produits. Trouver un compromis demandera du temps. Autre point : l'agriculture. Les Européens voudraient augmenter l'exportation des produits laitiers Européens et Américains se sont donnés 2 ans pour parvenir à un acord. de l'abaissement des barrières, notamment en France.
Depuis plus d'un siècle, ces métiers à tisser produisent des tapisseries spéciales. Le patron de l'entreprise a du mal à les vendre aux USA.
Les Américains sont protectionnistes. Il est arrive que des échantillons soient bloques en douane. Nous voulions les présenter à des clients potentiels.
Un frein a l'export qui s'arrêtera si l'accord de libre-échange est signé avec Washington. Cette manufacture pourrait doubler ses ventes.
Cela peut nous apporter du volume et donc des emplois.
Sur certains tissus, les USA appliquent des taxes de plus de 40% Si cet accord donne le sourire dans le textile, ce n'est pas le cas dans l'élevage. Avec ses 150 vaches, cet homme est a la tête d'une ferme minuscule a l'échelle américaine. Les agriculteurs ont peur que les prix s'effondrent.
Pour lui, le boeuf américain est élevé aux hormines.
En France, les taurillons partent à 24 mois. Aux USA, à 1.
13 mois, ils partent.
Les Américains utilisent en plus massivement les OGM. A Bruxelles, l'homme qui négocie avec Washington se veut rassurant.
L'imporation de boeuf aux hormaones ne sera pas admis.
Ça nous amènerait des milliers d'emplois.
Le libre-échange touchera de nombreux domaines.
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