La situation à Bangui
Les soldats français ont saisi des centaines d'armes en tout genre. Roquettes, fusils ou armes blanches. Nous avons passé la journée à leurs côtés.
Scènes de pillage aujourd'hui à Bangui, chrétiens contre musulmans. Ils les accusent d'avoir tué l'un des leurs. Le quartier musulman est mis à sac.
Vous avez quoi à la main.
C'est une machette.
C'est pour quoi faire.
Tuer.
Alertés, les militaires français débarquent.
Oh ! Dégagez! Tu poses et tu dégages.
L'engrenage de pillages et de règlements de comptes continue. Quand les militaires français arrivent, ça se calme. Des qu'ils auront le dos tourné, ça recommencera.
Autre mission du jour pour les soldats français, désarmer les milices. Chaque motard, chaque voiture est contrôlée.
Vous avez des armes.
Non.
Mais les groupes armés se sont volatilisés, ils ne circulent plus sur les grands axes. Mais les habitants ont leur idée.
On fouille les véhicules d'accord mais allez aux quartiers, allez en profondeur.
Rechercher des armes au fond des ruelles, les prochains jours s'annoncent difficiles pour l'armée française. Confrontés aussi à cela: nous sommes dans l'enceinte du palais présidentiel, le refuge des ex-rebelles de la Seleka. Aujourd'hui, des milices les rejoignent surarmées et bien décidées à le rester.
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