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Irak : sur la ligne de front avec les combattants peshmergas

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Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

S.Lacarrau: Merci. Ces armes sont très attendues par les peshmergas. Nos journalistes ont passé la journée avec les combattants sur la ligne de front à Mossoul, ville aux mains de l'Etat islamique.

C'était la route la plus fréquentée de la région, celle qui mène à Mossoul, 2e ville du pays. Aujourd'hui, il n'y a plus que des véhicules Les propriétaires ont fui, menacés par l'arrivée des djihadistes. A droite, un immense camp de réfugiés complètement vide. Même ceux qui n'avaient déjà rien Nous sommes dans un no man's land. Ce lieutenant commande les peshmergas sur ce front. lls sont incapables de reprendre l'avantage, aujourd'hui.

Vous voyez le village devant la montagne? Nos combattants ont voulu protéger les habitants mais des islamistes ont répliqué. Nous n'avons pas pu nous battre. Deux peshmergas sont morts.

Pourquoi ces combattants réputés courageux et bien entraînés ne peuvent-ils pas faire face? Leurs armes seraient d'un autre âge.

C'est une kalachnikov bien vieille. La portée est trop courte. Elle est inutile pour ces combats. Nous avons un tank chinois de 1970. Les tanks sont très équipés, aujourd'hui. lls sont plus faciles à utiliser. Ça nous permettrait de défendre les civils attaqués.

L'ennemi a un armement plus récent, récupéré au cours de ses conquêtes.

Nous avons repris cela aux djihadistes. Cela appartenait a l'armée américaine. Les balles ne peuvent rien faire contre ce blindé. Nous avons prouvé que nous protégeons toutes les communautés. Nous faisons le bien. Nous luttons contre le terrorisme. Il faut nous soutenir. Nous faisons ça pour nous mais aussi pour l'Europe.

La journée a été calme. Les Kurdes espèrent que les djihadistes ne donneront pas l'assaut.

Les peshmergas ont reçu l'interdiction de dépasser cette limite car leurs véhicules de patrouille étaient systématiquement pris pour cible et ils n'avaient pas les moyens de répliquer.

M.

S.Lacarrau: Suite du drame qui secoue la ville du Havre. Un jeune homme de 15 ans a tué une jeune fille hier. Il a été mis en examen et écroué. Pour la 1re fois, la mère de la victime témoigne.

Lucie a succombé à ses blessures hier, victime d'un coup de couteau. Elle venait tout juste de fêter ses 18 ans en famille. Elle laisse une mère effondrée.

Mes enfants, c'est tout ce que j'ai de plus cher au monde.

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