Invité : Thierry Lhermitte dans "Quai d'Orsay"
La politique est une scène où se joue le meilleur et le pire. Malgré la défiance, il reste parfois des ilôts prestigieux qui souffrent aussi de la comédie du pouvoir. Mais le ministère des Affaires étrangères demeure un lieu à part. La France a-t-elle encore les moyens de faire entendre sa voix ? La question est d'actualité au Mali. Le cinéma et Bertrand Tavernier nous plongent dans ces coulisses-là avec le film "Quai d'Orsay" qui sort mercredi. L'acteur Thierry Lhermitte incarne le ministre. Il est notre invite. Bonsoir. Vous suivez la politique.
Thierry Lhermitte : Je la suis comme tout le monde. Je ne suis pas fascine, mais ça m'intéresse.
Laurent Delahousse : Vous respectez les hommes politiques ou tous les mêmes.
Thierry Lhermitte : Ils font ce qu'ils peuvent, même si ce sont des gestionnaires. Je suis content d'avoir un syndic de copropriété en France. Si j'ai besoin de philosophie, il y a des bouquins formidables.
Laurent Delahousse : Quand on vous propose ce film, que dites vous.
Thierry Lhermitte : C'est Tavernier, c'est un scénario fantastique. J'ai eu un petit rôle avec lui dans un de mes premiers films.
Laurent Delahousse : votre filmographie d'abord. Je n'avais pas l'idée qu'on me proposerais un film et un rôle important. A propos du film "Le Dîner de cons", je lisais une interview dans laquelle vous disiez "je suis une ex-vedette de cinéma." Depuis quand n'êtes-vous plus une vedette.
Thierry Lhermitte : Parfois on fait des films qui marchent, et puis la roue tourne.
Laurent Delahousse : On a l'impression que vous n'avez pas vraiment voulu faire carrière.
Thierry Lhermitte : Je ne dis pas que je n'en ai pas rêvé. J'ai arrête ce critère, moi ce que je regarde, c'est si le film est intéressant. Quand on crois diriger sa carrière on se met le doigt dans l'oeil.
Laurent Delahousse : Vous avez vraiment mis 20 ans à vous dire je suis comédien.
Thierry Lhermitte : J'ai commence avec le Splendid, naturellement. j'ai mis du temps a apprendre mon métier. Je me régale à aller au fond du sens. LD : La bascule se fait avec "Le Dîner de cons" C'est Francis Veber qui vous poussera a jouer différemment ?.
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