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Invité : Michel Fugain, "Pluribus" la tournée après l'album

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Article rédigé par franceinfo
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Apres 50 ans de carrière, il aurait pu se reposer sur les lauriers du succès. Mais cet homme aime chanter et danser la vie. Il s'est lancé dans une nouvelle aventure en groupe, avec un esprit de fête pas si loin du Big Bazar qui fait que ses concerts affichent complet. Voici maintenant l'invité des Cinq Dernières Minutes. Cet invité, c'est Michel Fugain. Bonjour et merci d'être avec nous pour "Pluribus", l'album qui est sorti en octobre, et maintenant la tournée. Ce "Pluribus", c'est un beau roman, c'est une belle histoire, comme dirait quelqu'un.

Michel Fugain : C'est une mise sur les rails. On a une trentaine de spectacles.

Elise Lucet : Ce "Pluribus", c'est un beau roman.

Michel Fugain : Ma vie entière est une belle histoire. La musique, les troupes, et Pluribus, c'est ma dernière ligne droite.

Elise Lucet: a ressemble à une renaissance aussi. Il y a quelques années, vous en aviez assez du milieu fermé de la chanson, de ses codes ou de son marketing.

Michel Fugain : On n'est pas écoeuré. On est un peu défaitiste. Comment s'en sortir? Ne passer sous les fourches caudines d'un métier très formaté ? Il faut passer à travers, mais ne pas affronté. Ce sont des musiciens, je ne suis pas le patron de Pluribus. C'est Pierre Bertrand qui est un musicien extraordinaire.

Elise Lucet : Comment s'est formé ce groupe Pluribus ? Avec des musiciens souvent plus jeunes que vous, ils ont été scotchés par votre métier, votre expérience et ils vous ont redonné de l'énergie.

Michel Fugain : Il y a eu les chansons que les musiciens apprécient. Et puis, cela s'est concrétisé. C'est douze énergies musicales sur scène. C'est festif au départ, et c'est plus qu'une fête, c'est une bombe atomique.

Elise Lucet : Même vos tubes ont pris un coup de jeune, parce que vous les chantez sur scène mais pas du tout de la même manière.

Michel Fugain : J'ai toujours arrangé les titres, mais là, ça passe par les mains de Pierre Bertrand. Mais là, dans les mains de Pierre Bertrand, c'est la vie qui change. On revit à chaque fois.

Elise Lucet : La scène, c'est votre élixir de jouvence. On a l'impression que vous n'êtes jamais aussi heureux que face au public.

Michel Fugain : On fait cadeau et les gens nous font cadeau au centuple. C'est terrible. A la fin, je ne sens que de la tendresse. Ils disent merci à un brontosaure. Je pourrais être le père de chaque musicien, mais c'est que du plaisir ! Mon désir était de ne pas m'ennuyer sur cette drnière ligne droite.

Elise Lucet : Vous allez nous interpréter un extrait de "Dans 100 ans peut-être". Tant que j'aurais des fourmis dans les guiboles Besoin de bouger perdre ma boussole Passe ton chemin dégage oublie-moi Et va voir ailleurs des fois que j'y sois Tant qu'y aura des femmes du vin du tabac Je veux mourir de rire vivre à tour de bras Passe ton chemin dégage range ta faux Ta face de carême et tes oripeaux Dans cent ans peut-être Quand j'aurais fait le tour de tout et de tous mes regrets Cent ans à me saouler Du beau du bien du laid, de l'humain a l'imparfait Au détour de l'hiver un soir de noces et banquet Si j'ai la tête à ça, on verra bien ce jour-là Si le Diable m'emporte ou pas.

Elise Lucet : Michel Fugain, merci. "Pluribus", l'album et la tournée. Vous serez le 5 mai au Palais des Sports, le 5 juin à Genève et en concert pendant tout l'été. Toutes les dates sont sur votre site. C'est la fin de ce journal. Merci de l'avoir suivi.

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