Invité : Guy Roux, son album de souvenirs
C'est un des personnages les plus connus du footbaIl français. Plus que son palmarès remarquable, son style et sa gouaille ont attiré la sympathie du public. Voici l'invité des Cinq Dernières Minutes. Cet invité, c'est Guy Roux, qui nous présente son album de souvenirs. Comment vous est venue l'envie d'écrire ce livre ? Il ne faut pas vous en aller sans nous avoir raconté tout ça. Il y a un peu de footbaIl et des anecdotes de ma vie.
Nathanaël de Rincquesen: Il y a beaucoup d'anecdotes. Comment les choisir.
Guy Roux : Denis Chaumier l'ancien rédacteur de France Footbal m'a aidé. Je prends journaliste pour m'aider à faire un livre. Il a cherché les anecdootes et on les a écrites.
Nathanaël de Rincquesen : La plus étonnante, vous avez rencontré Castro.
Guy Roux : J'étais touriste là-bas et un policier m'a réveillé à 5 heures du matin. Deux heures après j'étais à table avec Fidel Castro. On a parlé footbaIl grâce à l'interprète. Il m'a raconté qu'il jouait au football. Il m'a ensuite dit que les gamins de Cuba jouaient au base-ball. Il m'a demandé de faire jouer les jeunes au football. Il m'offrait une île si j'acceptais. J'ai refusé car je suis auxerrois. La plus incroyable, celle ou vous contactez l'Elysée pour sauver l'avenir de Cantona.
Guy Roux : Sa maman a téléphoné pendant un entraînement, j'ai cru que c'était grave. Sa maman m'a dit qu'Eric était au tribunal et qu'il était condamné a 15 jours de prison avec sursis. Elle m'a dit que si c'était plus de 15 jours de prison, ça se passerait mal. J'ai appelé la sous préfette de chateau chinon, une amie de Mitterrand m'avait dit de l'appeler en cas de problème. J'ai demandé à Mitterand d'appeler la reine pour faire un effort. Elle m'a rappelé pour me dire qu'ils avaient agi mais ne m'en disaient pas plus. L'appel de Cantona a été reporté et a eu 100 heures de travail d'intérêt général.
N. de Ftincquesen: ce livre permet de tordre le coup a certaines rumeurs, comme celle que vous gardez l'argent. Un soir, vous dînez dans un restaurant. Que se passe-t-il.
Guy Roux : Je n'avais pas d'argent et quand on a pas d'argent on est soit radin soit voleur. Je dînais dans un restaurant où il y a des hommes d'affaires. C'était au moment de la Coupe d'Europe.
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