Invité : Christophe Alévêque, "Déchaîné"
Oui.
Et où est votre père.
Il est mort. Je vous ai menti l'autre jour.
Qui m'a envoyé les plans de la roue a propulsion magnétique.
C'est moi.
Et vous espérez me faire croire que l'avez inventée.
Fabuleux destin que celui de ce petit héros. Pour la première fois peut-être, dans l'oeuvre de Jean-Pierre Jeunet, un film à la fois inventif et plein d'émotions qui parlera à tous.
Il aime la dérision, l'humour grinçant petits et grands. et ne s'interdit pas d'être un brin provocateur. La preuve, dans son dernier spectacle, il se présentait en tant que candidat à l'élection présidentielle. Il revient et va décortiquer l'actualité dans une revue de presse libre et echevelee. Voici maintenant l'invité des "Cinq Dernières Minutes". Et cet invité, c'est Christophe Alévêque. Bonjour et merci d'être avec nous pour ce spectacle "Déchaîné". Vous serez du 21 au 24 octobre au Bataclan puis ensuite en tournée. "Déchainé" sur l'affiche, on vous voit entouré de unes du Canard Enchaîné. Ça donne le ton.
Christophe Alévêque : Oui, il n'y aura pas que ça, il y aura des musiciens. ça va être la fête, dans ce monde angoissé et anxiogène, je vais faire la fête à la crise Faire du drôle avec du pathétique.
Elise Lucet : Le spectacle va changer tous les soirs, c'est sacrément risqué.
Christophe Alééêvêque: C'est sans filet et sans structure. De façon à ce que je me donne une liberté totale. Il y aura un sketch sur les religions revenus en force. Il y aura un skecth sur le procès Zidane A un moment donne, je vais laisser aller mon esprit en liberté. avec une seule limite, ne pas en avoir.
Elise Lucet : Vous avez envie de liberté.
Christophe Alevêque : L'époque est de plus en plus molle, correcte, fade et plate. J'essaie parle rire, de faire un exutoire. Les gens ressortent plus légers.
Elise Lucet : Vous allez parler de quoi ? Du mariage pour tous, des Roms, du Front national, du chômage ou des impôts.
Christophe Alévêqêeu :eDupsiq eul e petit vilain tu vas fennuyer Eh bien non, avec les socialistes, on est toujours surpris, on arrive quand même à être déçus.
Elise Lucet : L'actualité est bourrée de talents ? En tant que citoyen, je me dis c'est terrible En tant qu'humoriste, je dis bravo Manuel Valls d'avoir fait une bourde.
Alors comment s'est passée cette réforme des retraites ? Bon et bien elle s'est passée. Dans le dialogue, le débat. Théorie du dialogue selon le gouvernement : On écoute et à la fin on fait ce qu'on a dit.
Elise Lucet : Vous vous inscrivez dans la suite d'un Guy Bedos qui a fait de la revue de presse sa marque de fabrique ? Il s'estime protégé par son droit à l'humour.
Christophe Alevêque : Joker, c'est à dire que si vous voulez, je sors d'un procès qui m'a coûte 10.000 euros. Moi, c'était sur un magazine. J'espère qu'ils ne vont pas aller jusqu'à nous ennuyer sur ce terrain. Sur scène, il ne faudrait pas que nadine morano vienne.
Elise Lucet : Est-ce que ce spectacle marque l'arrivée d'un nouveau Christophe Alééêvêque, plus en prise avec la vie réelle.
Christophe Alevêque : Vraiment, c'est profond et encore une fois, les gens rient etj'ai besoin de ça. J'ai été pendant longtemps sans être une scène; Entendre les gens rire, ça me manquait vraiment, sur une scène. Ça devrait être remboursé par la Sécu.
Fin de cette édition, merci de l'avoir suivie.
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