Interview de Rama Yade
Bonsoir Rama Yade, merci d'être avec nous Quel souvenir gardez-vous de votre première rencontre avec Mandela, c'était en 2007 au palais de l'Elysée.
Rama Yade : Un grand souvenir, de l'émotion, de l'humilité face à lui. J'étais émue et impressionnée. Il n'y en a pas deux comme lui. Il s'exprime dans sa langue natale.
Rama Yade : Il m'a prise pour une sud-africaine; Nicolas Sarokzy lui dit que j'étais française. Il dit que la france a bien changé et il m'a invitée pour son anniversaire.
Laurent Delahousse : Il vous lance: "la France a bien changé".
Rama Yade : Il fut une époque où personne ne voulait le recevoir, on le prenait pour un terroriste. François Fillon me dit que c'était un moment historique.
Laurent Fabius : Au moment où on a développé le combat contre l'apartheid, des pays démocratiques étaient pour. La Grande-Bretagne de Thacher était pour l'apartheid. Elle disait que ça empêche les Noirs de se disputer entre eux. Il était fidèle en amitié, la Lybie et l'Iran l'avaient soutenu. Mais c'set un homme qui s'est montré fidèle en amitié. Laurent Delahousse : Rama Yade, vous le retrouverez ensuite a Johannesburg a l'occasion de son anniversaire pour ses 90 ans.
Rama Yade : Je suis allée a son anniversaire, je m'y rends en pensant être dasn un dîner officiel Il y a lui, moi et sa femme et plein d'enfants. C'était un moment extraordinaire pour moi, j'avais 30 ans, Cela m'a rappelé mon enfance. sur les murs de Dakar, son portrait était dessiné partout.
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