Interview de François Sarano, océanographe
Bonsoir François Sarano. Vous êtes océanographe, ancien proche du commandant Cousteau. Voyez-vous dans ces migrations des poissons un préjudice pour la vie animale ? Ou est-ce que cela fait partie des évolutions du milieu naturel comme il y en a depuis la nuit des temps.
François Sarano : S'inquieter non, acr ce qui est frapaptn c'est la rapidité du changement Les espèces ont migre mais à cette vitesse, tout le monde est pris à contre-pied. Que les espèces passent des zones fait de tout temps Les plus fragiles ce sont les espèces qui du mal a s'adapter. LA vie en générak est sans cesse en.
David Pujadas : Cela signifie qu'il faudra manger moins de poisson.
lL y a longtemps qu'on a passé le seuil critique Plus de 25 ans maintenant. On a pêché 85 millions de tonnes par an dans le monde depuis 1989. Malgré les efforts on ne voit qu'une chute des captures parce que nous somesm au bout de ce que la mer peut nous donenr.
David Pujadas : On a du mal à imaginer que la ressource soit limitée.
F. Sorana: si on va en profondeur on a des espèces qui ne se produisent que très lentement. On a essayé, et à chaque fois, les populations étaient épuisées. Non il faut se rendre à l'évidence: nous sommes au bout de ce que la mer peut donenr!.
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