Interview avec Benoît Hamon
Un reportage de Delphine Prunault et Vivien Roussel que vous découvrirez en intégralité jeudi à partir de 20h45 dans Envoyé Spécial. Qu'en est-il de l'autre "poids lourd" de l'aile gauche de la majorité, Benoît Hamon, ministre de l'Education ? Bonsoir. Vous ne vous êtes pas encore exprimé. Restez-vous ou quittez-vous ce gouvernement.
Benoit Hamon : Je ne participerai pas au nouveau gouvernement de MAnL Nous avons été élu il y a deux ans et demi pour améliorer la situation concrète de nos compatriotes. ils ont choisi la gauche pour réduire les inégalités. Or aujourd'hui la rigueur budgétaire mise en oeuvre pour partie par injonctiond e BRuxelles ne nous permet pas d'ateindre nos buts J'ai exprimé une conviction comme A.Montbourg. Le fait que la france soit menancée de déflation, que Merkel soit minoritaire en Europe. Il y a pour nous une nouvelle situation. Il faut soutenir le pouvoir d'achat des Français. Pour que demain nos entreprises redevenuie compétitives puissent renouveler leurs carnets de commande. Le Président n'a pas voulu faire ce choix politique. C'était une grande fierté pour moi d'être ministre. La rentrée a été bien préparée, je rassure les Français. Elle ne se prépare pas une semaine avant heureusement. ça a aurait été incohérent pour moi de rester au gouvernement. David Pujadas : C'set vous qui partez ou on vous le demande.
Benoit Hamon : J'ai décidé de partir, ej m'en suis livré librement auprès du Président et du Premier ministre Je ne vais pas remettre en cause mes convictions politiques. Mais je considère que vue l'orientation économique la rigueur ne peut pas être le but d'une politique David Pujadas : Ces choix ne sont pas nouveaux ! B.Hamon : Il y a une situation nouvelle. D'autre part Merkel est minoritaire et il ya surtout un déferlement politique, le FN! Je suis un élu dé Trappes. J'ai été élu aussi pour améliorer les conditions dé vié dés Français. POUr les que les conditions de vie des classes popularies s'améliroent et je constate qu'après la gauche c'est le FN qui peut passer David Pujadas : Vous aviez un pacte avec Manuel Valls.
B.Hamon : A mes yeux, nous devions améliorer un certain nombre de choix. Je respect les choix du Président mais il s risquent de nous mener à des résultats inverse à ce que nous cherchons Nous avons voulu faire une politique de rigueur budgétaire. Je constate D'où notre demande de la nécessité d'une inflexion économique. JE respecte le choix du gouvernement Je reste dans la majorité.
David Pujadas : Vous allez retrouver votre siège de député. Vous avez votre propre courant à la gauche du parti socialiste. Allez-vous devenir un opposant? Allez-vous mener la vie dure au gouvernement.
Je suis covnaincu qu'il faut que la gauche réussisse pour que la France s'en sorte! Je ne vais pas entrer dans l'opposition parce que je ne suis pas futur gouvernement réussisse. Ma tâche sera de dire comment faire en sorte que les Français puissent dire que grâce à la gauche leur vie s'est améliorée. Mais il est une chose qui me heurte comme ex-ministre, c'est qu'après la gauche ce soit le FN. Il faut se poser la question de savoir qui sauront les candidats au second tour de la présidentielle ? C'est cela qui me heurte, je veux l'éviter à tout prix, c'est pourquoi je choisis une forme d'honnêteté politique. Je remercie tous les personnels de l'éducation nationale. C'est grâce à l'écoel qu'on pourra apaiser la République. David Pujadas : Merci.
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