Interview avec Alexandre de Juniac, pdg Air France
Vous avez proposé la suspension du projet des Transavia Europe jusqu'en décembre. Les syndicats de pilotes proposent le retrait pur et simple de ce projet. Quelle est votre réponse.
Alexandre de Juniac: Les Iow cost en Europe aujourd'hui, c'est plus de 45 % du marché. Nous n'avons pas su saisir cette opprtunité et c'est un enjeu stratégique. On veut développer Transavia France, qui créera des emplois. On veut consolider Air France et sa consoeur Transavia. Je comprends que le projet européen suscite des inquiétudes. Nous n'avons peut-être pas assez expliqué ce projet. Nous souhaitons un break dans la grève le temps de discuter. Nous suspendons le projet car nous souhaitons convaincre. Si nous n'y parvenons pas, nous arrêterons.
David Pujadas : Le dialogue semble rompu avec les pilotes. Depuis que j'ai rejoint Air France, j'ai toujours été dans le dialogue. S'il faut suspendre, nous supendrons, mais ce serait dommage.
David Pujadas :Vous parlez de retrait ? S'il faut suspendre, nous suspendrons, mais ce serait dommage. C'est un mauvais coup pour Transavia.
David Pujadas: Est-ce qu'Air France est en danger? Air France est fortement pénalisé par cette grève. Nous avons perdu l'équivalent d'un achat d'un long courrier. Nosu sortons d'une période de plans douloureux. Il y a eu des sacrifices.
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