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Vente de SFR : Bouygues ne s'avoue pas vaincu

Le groupe Bouygues n'a pas renoncé à acquérir SFR. Le groupe de BTP a déposé une nouvelle offre ce jeudi, alors que l'opérateur téléphonique a décidé vendredi dernier de négocier uniquement avec Numericable. L'offre, soutenue par Arnaud Montebourg et la Caisse des dépôts et consignations (CDC), selon le journal Le Monde, a été sensiblement augmentée.
Article rédigé par franceinfo
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Bouygues a décidé de contre-attaquer. Six jours après la décision prise par SFR de ne négocier qu'avec Altice-Numericable en vue de sa vente, le groupe de Martin Bouygues a présenté une offre revue à la hausse ce jeudi, après la clôture des marchés ; le groupe a publié un communiqué après que l'information a été révélée par le journal Le Monde . La proposition se situe désormais autour des 13,15 milliards d'euros, alors que Numericable proposait jusqu'à présent 11,75 milliards d'euros.

Bouygues, qui dispose déjà du soutien du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, aurait rallié la Caisse des dépôts et consignations (CDC) à sa cause. La CDC prendrait une participation de 5 % dans le groupe Bouygues Telecom-SFR s'il venait à exister un jour. Mais quelques partenaires privés pourraient aussi venir à la rescousse, notamment JCDecaux ou encore la holding Artémis, propriété d'un autre milliardaire, François Pinault.

La partie s'annonce toutefois difficile car la vente semblait déjà quasiment acquise à Altice-Numericable.

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