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"J'ai d'autres projets qui m'empêchent d'assurer pleinement cette responsabilité" : Jean-Louis Borloo renonce à la présidence de Huawei France

En un tweet, l'ancien ministre a mis fin à la confusion qui entourait depuis quelque temp sa possible nomination à la tête du groupe chinois que certains pays accusent d'espionnage.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'ancien ministre Jean-Louis Borloo, à Valenciennes, le 27 juin 2018. (FRANCOIS LO PRESTI / AFP)

C'est la fin du feuilleton. Jean-Louis Borloo a annoncé, mardi 9 juillet, qu'il renonçait à la présidence du conseil d'administration de Huawei France, "en accord avec ses dirigeants". "Huawei est une entreprise mondiale et de grande créativité. La proposition d'en assurer la présidence en France m'honore. Toutefois, en accord avec ses dirigeants, j'ai décidé de ne pas donner suite car j'ai d'autres projets qui m'empêchent d'assurer pleinement cette responsabilité", a tweeté l'ancien ministre.

L'ancien ministre de l'Ecologie de Nicolas Sarkozy, qui a par ailleurs été administrateur de l'équipementier chinois pendant deux ans (jusqu'à fin 2018), avait précisé qu'il rencontrerait le 8 juillet le vice-président du groupe lors de sa venue à Paris, pour en "parler tranquillement". Sa déclaration met donc fin à la confusion qui entourait depuis un moment sa possible nomination, alors que le groupe chinois est accusé d'espionnage aux Etats-Unis pour le compte de Pékin.

L'ancien ministre avait alors démenti des informations de Challenges qui, documents officiels à l'appui, précisait que Jean-Louis Borloo avait été nommé président du conseil d'administration de l'entreprise. L'intéressé avait alors précisé à l'AFP avoir seulement reçu une "proposition" en ce sens et expliqué que sa décision n'était pas encore prise. 

S'il avait été nommé, l'ancien maire de Valenciennes aurait remplacé François Quentin, qui a quitté son poste en décembre 2018. Jean-Louis Borloo est depuis 2015 à la tête de sa fondation Energies pour l'Afrique, qui vise à électrifier le continent.

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