Cet article date de plus de trois ans.

Cyberattaques : l'hôpital de Villefranche-sur-Saône pris pour cible, l'ensemble des services perturbés

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 1 min
Cyberattaques : l'hôpital de Villefranche-sur-Saône pris pour cible, l'ensemble des services perturbés
Cyberattaques : l'hôpital de Villefranche-sur-Saône pris pour cible, l'ensemble des services perturbés Cyberattaques : l'hôpital de Villefranche-sur-Saône pris pour cible, l'ensemble des services perturbés (France 3)
Article rédigé par France 3 - AC.Poignard, D.Sebastien, B.Tardy, O.Michel, B.Parayre, L.Crozat, A.Jourdan, O.Sauvayre
France Télévisions
France 3

Une semaine après la cyberattaque de l’hôpital de Dax (Landes), c'est celui de Villefranche-sur-Saône (Rhône) qui a été pris pour cible, lundi 15 février. Trois sites fonctionnent toujours au ralenti.  

Une attaque informatique a ciblé l’hôpital de Villefranche-sur-Saône (Rhône) dans la nuit du dimanche 14 au lundi 15 février et perturbe l’ensemble des services. "On n'avait plus de téléphone, plus de radio, plus de scanner, plus d’ordinateur, plus d’accès à rien, a expliqué le Dr. Frédéric Verbois, chef du pole urgences, durant une conférence de presse. (…) Heureusement on a pu quand même très vite récupérer le téléphone". A l’origine de l’attaque, un logiciel malveillant, qui bloque les données du système informatique de l’hôpital jusqu’au paiement d’une rançon.  

Des "entreprises criminelles"  

Les trois sites du groupe hospitalier concernés fonctionnent tous au ralenti. Les opérations non-urgentes ont été reportées, les ordonnances et prises de rendez-vous se font désormais sur papier, quant aux dossiers, ils sont transportés par chariot d’un service à l’autre. Afin de limiter la propagation du virus informatique, l’accès à Internet a été coupé et les postes de travail déconnectés.

"On n’est pas face à des hackers seuls et isolés dans leur maison en train de s’amuser, on a en face de nous des entreprises criminelles qui ont pour volonté de soutirer de l’argent", analyse Nasser Amani, directeur des services d’information. Une enquête a été ouverte. La direction de l’hôpital assure que les patients accueillis en réanimation ou en maternité au moment de l’attaque sont pris en charge normalement.  

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.