Elon Musk envisage d'imposer un "petit paiement mensuel" pour utiliser le réseau social X

Le milliardaire sud-africain espère pouvoir contrer les robots qui prolifèrent sur Twitter en imposant à tous les utilisateurs une adhésion de "quelques dollars".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le milliardaire sud-africain Elon Musk sort du Capitole, à Washington, le 13 septembre 2023. (MANDEL NGAN / AFP)

De l'argent pour lutter contre les bots ? Le réseau social X (ex-Twitter) pourrait mettre en place "un petit paiement mensuel" pour tous les utilisateurs, a déclaré, lundi 18 septembre, son propriétaire Elon Musk. L'homme d'affaires espère ainsi lutter contre la prolifération des comptes, gérés par des programmes informatiques plutôt que par des humains, qui peuvent être utilisés pour amplifier artificiellement des messages politiques ou haineux.

Le milliardaire a évoqué cette possibilité lors d'un entretien, diffusé sur sa plateforme, avec le Premier ministre israélien. Benyamin Nétanyahou a soulevé la question de l'antisémitisme en ligne et la façon dont le réseau pourrait "empêcher l'utilisation de robots pour le reproduire et l'amplifier". Elon Musk a répondu que l'entreprise "s'orientait vers un petit paiement mensuel pour l'utilisation du système X".

"C'est le seul moyen auquel je puisse penser pour combattre de vastes armées de robots."

Elon Musk, propriétaire de X (ex-Twitter)

sur X

"Un robot coûte une fraction d'un centime, appelez-le un dixième de centime, mais si quelqu'un doit payer ne serait-ce que quelques dollars, un montant mineur, le coût effectif des robots est très élevé. Et puis vous devez également disposer d'un nouveau mode de paiement à chaque fois que vous avez un nouveau bot", a-t-il justifié. 

En juillet, Elon Musk a déclaré que la plateforme avait perdu environ la moitié de ses revenus publicitaires depuis son rachat en octobre 2022. Son nouveau propriétaire a déjà apporté de nombreuses modifications, parmi lesquelles des licenciements de salairés, un changement de nom et de logo, la mise en place d'une option payante, la suppression de la modération du contenu et le rétablissement de comptes anciennement interdits.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.