TikTok : l’application soupçonnée d’espionnage par la Commission européenne
L’application chinoise TikTok inquiète. Les 33 000 employés de la Commission européenne devront l’effacer d’ici le 15 mars. "Il est clair qu’il y a un problème de sécurité, nous savons que Bruxelles est une centrale d’espionnage au niveau international", estime Christiano Sebastiani, président du syndicat Renouveau et démocratie. L’application a en effet accès au micro, aux photos ou encore à la géolocalisation.
TikTok rejette les accusations
En 2022, les États-Unis ont interdit son usage au Sénat et à la Chambre des représentants, après un scandale impliquant deux reporters espionnés par ByteDance, la maison-mère de TikTok. Le Sénat français a lancé une enquête début février. "La loi chinoise oblige toute société à coopérer avec les services de renseignement chinois", affirme Claude Malhuret, sénateur et président du groupe Les Indépendants. L’application rejette les accusations d’espionnage. Les données des utilisateurs européens seront bientôt stockées en Irlande, mais l’entreprise ne précise pas si les autorités chinoises auront accès aux flux d’informations.
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