En Chine, les utilisateurs d'Apple vont devoir se passer de WhatsApp et Threads, à la demande des autorités

"L'administration chinoise du Cyberespace a ordonné le retrait de ces applications en raison de préoccupations en matière de sécurité nationale", a annoncé Apple vendredi.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La Chine surveille étroitement ses médias et internet, soumis à une stricte réglementation (photo d'illustration). (JONATHAN RAA / NURPHOTO / AFP)

Le contrôle de l’Internet chinois encore renforcé. En Chine, les utilisateurs d'Apple vont désormais devoir se passer de la messagerie WhatsApp et le média social Threads, conformément à la demande des autorités, rapporte vendredi 19 avril l'agence Bloomberg, qui cite le groupe Meta, propriétaire des deux programmes visés. "L'administration chinoise du cyberespace a ordonné le retrait de ces applications en raison de préoccupations en matière de sécurité nationale", a aussi annoncé Apple dans un communiqué cité par Bloomberg. 

La Chine surveille étroitement ses médias et internet, soumis à une stricte réglementation. Les contenus qui présentent la politique de l'Etat sous un mauvais jour sont régulièrement censurés. De nombreux sites, tels que YouTube et Google, ou des applications et réseaux sociaux étrangers, à l'image d'Instagram ou de Facebook, sont ainsi inaccessibles. Pour contourner les bocages, les Chinois sont contraints d'utiliser des réseaux privés virtuels (VPN). 

Apple "tenu de respecter les lois des pays"

"Nous sommes tenus de respecter les lois des pays dans lesquels nous sommes présents, même si nous ne sommes pas d'accord", a précisé Apple dans un communiqué, toujours selon Bloomberg. Les produits de la marque à la pomme, de l'iPhone à l'iPad, sont très populaires en Chine, l'un des principaux marchés du groupe américain hors des Etats-Unis. Apple s'est toujours abstenue de prendre position sur des sujets sensibles ou de froisser le pouvoir chinois. 

En Chine, WhatsApp est largement supplanté par WeChat. Quant à Threads, qui permet de publier publiquement et pour ses abonnés des contenus sous forme de texte, photo et vidéo, il a un équivalent depuis 2009, appelé Weibo. 

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