Inondations : le devenir des sinistrés de l'Aube
Plus de peur que de mal, mais un mois de mai dont on se souviendra.
Elise Lucet : Merci Isabelle.
Il y a près d'un mois, des crues impressionnantes avaient touche le département de l'Aube. Aujourd'hui, les problèmes sont loin d'être réglés pour les particuliers, les entreprises et les agriculteurs. Les démarches avec les assurances restent compliquées.
Un mois après les inondations, à Buchères, la vie reprend son cours.
C'est la 5e benne que la commune nous met à disposition.
Près d'un mètre d'eau avait envahi cette maison en quelques instants. Cette retraitée ne peut toujours pas réaménager : trop de moisissure et d'humidité. Elle a tout perdu.
Tout est pourri, la maison se fend.
Il y a un mois, les rues de Buchères s'étaient transformés en torrent. Dans cette maison, l'eau a continué à stagner. Le sous-sol s'est transformé en mare.
Quand on me parle de l'eau, j'ai peur. On vient là la journée mais je ne vis plus.
Dans cette société de transport, le travail a repris malgré tout. Les bureaux sont impraticables. Côté indemnisation, la bataille commence.
On fait des déclarations aux assurances, mais on a des réponses négatives, d'autres nous disent peut-être, d'autres nous répondent positivement. Pour l'instant, c'est trop tôt pour savoir ce que ça va nous coûter.
La zone a été classée "état de catastrophe naturelle". Nous avions rencontré cet agriculteur il y a un mois. L'eau ne s'est pas retirée. Il a perdu près de 50 % de sa récolte.
C'est mort, y'aura plus rien. On est au niveau de la Seine et les nappes sont hautes. C'est perdu, ça baisse pas.
Il n'est pas sûr d'être indemnisé. A Buchères, une réunion est prévue ce soir pour faire le point sur les remboursements.
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