Cet article date de plus de dix ans.

Genève : détournement d'un avion pour demande d'asile politique

Publié
vidéo : 50min
Ce replay n'est plus disponible.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Uni, certaines régions ont les pieds dans l'eau depuis Noël. Un mois et demi sans éclaircie, c'est vraiment très long. Au niveau économique aussi, il y aura des répercussions. Nous retrouvons Clément Le Goff en direct de Londres. La facture s'annonce lourde.

Clément Le Goff : Oui, de un milliard d'euros à peut-être même trois milliards d'euros selon les estimations de certaines compagnies d'assurance. Ces intempéries pourraient même freiner la reprise économique du pays. Les transports ont été affectés. Certains agriculteurs sont aussi privés de leurs terres depuis des semaines. La population s'interroge les systèmes de protection sont-ils assez efficaces ? Faut-il allouer davantage de moyens a l'agence de l'environnement ? Le leader de l'opposition appelle le gouvernement à traiter ces questions.

Elise Lucet : Merci Clément.

Ce matin, le détournement d'un avion de la compagnie Ethiopian Airlines. Le copilote a pris les commandes et a posé l'appareil à Genève, alors qu'il devait atterrir à Rome. Il demandait l'asile politique. Aucun passager n'a été mis en danger.

Le pirate de l'air vient de se rendre. Le groupe d'intervention de la police suisse investit l'avion. Tout se termine bien pour les 200 passagers à bord. A 4H du matin, le vol Ethiopian Airlines 702, parti d'Addis Abeba, déclenche une alarme correspondant a un détournement d'avion. Des qu'il atteint l'espace aérien européen, 2 chasseurs l'escortent. Destination Genève : la tour de contrôle entre contact avec l'avion.

Le copilote est descendu du cockpit par une corde, puis il s'est rendu aux policiers qui entouraient l'aéronef, annonçant qu'il était lui-même le pirate.

Agé de 31 ans, l'homme demande l'asile politique à la Suisse. Il risque 20 ans de prison pour son geste.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.