General Electric et Siemens : comparatif des possibles repreneurs
D'un côté, General Electric, conglomérat américain; 36 filiales dans 142 pays, 10e entreprise mondiale par son chiffre d'affaires. De l'autre, Siemens: 1er employeur privé d'Allemagne, présent dans des secteurs aussi divers que l'industrie, l'énergie ou la santé.
General Electric contre Siemens. Un duel de géants, un Américain face à un Allemand, et des arguments très différents pour racheter Alstom. Le plus gros financièrement, c'est General Electric, un chiffre d'affaires de plus de 105 milliards d'euros contre près de 76 pour Siemens. Autre avantage, l'Américain est déjà très présent en France avec trois grands sites de production. General Electric produit de l'énergie mais aussi des moteurs d'avions, des appareils électroménagers ou encore du matériel médical. En clair, des activités différentes d'Alstom. Alors que Siemens, lui, est sur le même créneau: l'énergie et les transports. Selon beaucoup d'analystes, c'est un handicap.
Le problème, c'est que les deux entreprises sont sur des métiers similaires, avec les mêmes produits, donc on aurait une casse sociale beaucoup plus importante dans le cas d'un rapprochement entre Siemens et Alstom plutôt qu'entre General Electric et Alstom.
Mais Siemens l'assure, son offre comporte des garanties en matière d'emploi. Lui aussi possède d'ailleurs plusieurs sites industriels en France. Autre argument: en rachetant Alstom, l'Allemand pourrait créer une sorte d'Airbus de l'énergie, exactement ce que souhaite François Hollande.
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