Fraudes SNCF/RATP : les chiffres

David Pujdas : Merci Amaury. L'Economie encore avec une image : un geste devenu banal. Resquiller, sauter au-dessus du portillon, monter à l'arrière du bus sans billet, le ministère des Transports vient de chiffrer le coût de la fraude. 400 millions d'euros millions d'euros pour la SNCF et la RATP.

Par dessus ou par dessous. Des fraudeurs passent le portillon du métro. Des passagers filmés en caméra cachée en flagrant délit, et qui Passument.

La fraude est plus importante dans les bus et tramways. Le niveau de la fraude est stable depuis plus de 10 ans. Elle ne semble pas augmenter avec la crise. Pourtant, les passagers sont nombreux à se justifier en invoquant le coût du billet.

Pour une station, 1,70 euros c'est un peu cher.

La j'ai pas de tickets, il faudrait que j'en achète. Je vais faire sans.

La SNCF évalue cette perte à 300 millions d'euros par an, et la RATP, 100 millions. Pour limiter ce phénomène, les contrôles sont nombreux. Comme ici cet après-midi, à Paris. Six fraudeurs sont verbalisés par un PV de 30 euros. Pas toujours dissuasif.

Au total, 1000 agents sillonnent les transports.

Chaque année, on dresse environ 1,4 millions de PV. Parjour, ça fait 3 à 5000 PV. La difficulté après est de les faire payer. 50 % des PV sont recouvrés.

Il suffit de donner une fausse adresse lors du contrôle. Et le PV n'arrivera jamais a destination. La SNCF tente de nouvelles stratégies. Pour certains TGV, le contrôle ne se fait plus à bord mais sur le quai. L'assurance que les fraudeurs ne monteront pas a bord.