Toussaint : faut-il ou non souscrire un contrat obsèques ?
À l'approche de la Toussaint, France 3 revient sur le contrat obsèques, c'est la possibilité de régler par avance les détails et le coût de ses funérailles.
Les obsèques sont-elles l'affaire des morts ou bien celle des vivants ? Madame Gilles, fringante grand-mère parisienne, a tranché : à 76 ans et en pleine possession de ses moyens, elle a décidé de s'occuper de tout ce qui entourera son décès.
Écrites noir sur blanc, ses volontés font l'objet d'un contrat qui ne laisse rien au hasard. "J'ai pris le cercueil de premier prix, l'oreiller. Je partirai en chemise de nuit. Voilà. Il n'y a pas de plaque, il n'y a pas de fleurs, il n'y a pas de prière, il n'y a rien", explique-t-elle au micro de France 3.
Deux écoles
Principale motivation : épargner à ses deux enfants ce qu'elle appelle des tracas. Mais c'est aussi une question d'argent. Avec le contrat, tout est financé par avance. Poids financier, démarches compliquées, mais les obsèques sont aussi pour certains autre chose, comme un rite essentiel sur le chemin du deuil, un cérémonial indispensable. Damien Le Guay, philosophe, l'affirme : les enfants doivent s'impliquer dans les funérailles de leurs parents. Les obsèques seraient finalement une affaire de vivants, mais qui peut se réaliser dans le respect des volontés du défunt.
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