Pompiers : les centres d'appels, débordés et abusés
En pleine période estivale, nombreux sont ceux à composer le "18" pour appeler les secours. Mais sur les 1 500 appels par jour, la moitié est considérée comme abusive.
Un nombre que tout le monde connait : "18". Dans ce centre de traitement d'alerte dans les Bouches-du-Rhône, les pompiers se relaient sept jours sur sept, et 24 heures sur 24. Si vous composez le numéro approprié, vous êtes donc dans une situation d'urgence. Problème : sur les 500 000 appels reçus l'année passée, la moitié n'avait strictement aucun rapport avec la mission de ces pompiers.
Du coup de fil loufoque au canular, des recours pénaux possibles
"Les souris sur une terrasse, un sanglier dans une résidence, un chauffe-eau si le plombier ne décroche pas à 8 heures du matin", énumère l'une d'entre eux lorsqu'elle se souvient de coups de fils inutiles. Finalement, "on a des gens qui crient et qui pleurent toute la journée au téléphone. Du coup, cela génère du stress très important", précise-t-elle. Des appels loufoques, les pompiers connaissent : "je n'ai pas dormi de la nuit, et ma Box qui est neuve ne fonctionne pas, y a rien qui s'allume", peut-on entendre dans un appel... Des coups de fil enregistrés qui peuvent mener au tribunal si les pompiers le jugent nécessaire. Avec le risque d'incendie fort, ces pompiers des Bouches-du-Rhône espèrent que ces appels se feront discrets.
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