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Présidentielle : stop ou encore pour les petits candidats ?

A moins de trois mois du premier tour, certains outsiders ont déjà abandonné la course. D'autres affirment qu'ils iront jusqu'au bout, à condition de réunir les 500 parrainages d'élus locaux.

Article rédigé par franceinfo
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Vue du palais de l'Elysée, à Paris, le 16 février 2004. (THOMAS COEX / AFP)

A moins de trois mois du premier tour de la présidentielle, le peloton des candidats se resserre. Alors que Nicolas Sarkozy est dans les starting-blocks, d'autres personnalités politiques se retirent pour se rallier, tandis que quelques-uns, parmi les "petits candidats" sont à la peine. FTVi passe les troupes de ces outsiders en revue.

• Ils se sont retirés

Christine Boutin, la présidente du Parti chrétien-démocrate (PCD), a annoncé lundi 13 février sur TF1 qu'elle retirait sa candidature pour rallier celle de Nicolas Sarkozy. "Il rejoint les valeurs que je porte depuis plus de trente ans dans la vie politique française", a-t-elle argumenté. Elle a été rassurée par les déclarations du chef de l'Etat dans son entretien au Figaro magazine, dans lequel il affirme son opposition au mariage gay et à l'adoption par les couples homosexuels. Déjà candidate à l'Elysée en 2002, elle avait récolté 1,19% des voix.

Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen, a lui aussi annoncé mercredi 1er février qu'il retirait sa candidature à l'élection présidentielle. "Je n'ai plus aujourd'hui les moyens de continuer ma campagne", a-t-il écrit. Le sénateur du Territoire de Belfort était crédité de moins de 0,5% d'intentions de vote dans les derniers sondages. En 2002, il avait obtenu 5,3% des suffrages. 

•  Leur situation est incertaine

Hervé Morin, candidat du Nouveau Centre, pourrait faire part de sa défection cette semaine. Lundi, Jean-Christophe Lagarde, élu Nouveau Centre, mais soutien de Nicolas Sarkozy, tweetait  : "Enfin une bonne nouvelle pour notre parti, Hervé Morin cesse sa campagne qui nous a divisés et affaiblis. Reste à écrire l'avenir malgré le ridicule." Une information aussitôt démentie par le secrétaire général du Nouveau Centre, Philippe Vigier, "même s'il faut reconnaître qu'on peine beaucoup pour obtenir les signatures", explique-t-il.

Dominique de Villepin, à la tête du mouvement République solidaire, mène "une campagne digne, économe, avec quelques millions d'euros". Et il le dit depuis l'officialisation de sa candidature : il compte aller "jusqu'au bout". Malgré les sollicitations de l'UMP pour revenir dans les rangs de la majorité, l'ancien Premier ministre a assuré qu'il ne soutiendrait personne entre les deux tours de la présidentielle. "Le ralliement ne fait pas partie de mon programme ni de mon tempérament", a-t-il assuré.

Corinne Lepage, présidente du parti écologiste Cap 21, a confirmé sa candidature mardi 13 février sur France 2. Selon elle, cette candidature a un sens face à celle d'Eva Joly (Les Verts-Europe Ecologie). Corinne Lepage a affirmé qu'elle se sentait désormais plutôt proche de François Hollande.

Comme toujours, il existe une floppée de "petits candidats". Parmi eux, on peut retenir Dédé l'abeillaud, défenseur de la cause des abeilles. Mais beaucoup ne sont pas sûrs d'obtenir les 500 signatures nécessaires pour pouvoir se présenter. C'est pourtant le cas de Jacques Cheminade, économiste atypique de 70 ans, président du mouvement Solidarité et Progrès. Il s'était déjà présenté en 1995, et avait recueilli... 0,27 % des suffrages.

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