Emeutes en Nouvelle-Calédonie : 130 interpellations et une soixantaine de blessés parmi les forces de l'ordre

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"La violence ne résoud rien, ne mène à rien." Le Premier ministre, Gabriel Attal, a renouvelé son appel au calme en Nouvelle-Calédonie, mardi 14 mai, après une deuxième nuit de violences. Le Haut-Commissariat de la République relève plus de 130 interpellations, plusieurs dizaines d’émeutiers placés en garde à vue, mais aussi une soixantaine de blessés parmi les forces de l’ordre. Malgré les émeutes, la réforme constitutionnelle du gouvernement poursuit son chemin à l'Assemblée nationale, le gouvernement insistant pour que l'examen aille "à son terme". 

Le Premier ministre appelle au calme. "La violence n'est jamais justifiée, ni justifiable", avait déjà estimé Gabriel Attal, mardi matin, alors que 82 personnes ont été interpellées à la suite d'une nuit d'émeutes. "La priorité, évidemment, pour nous, c'est de rétablir l'ordre, le calme et la sérénité", a ajouté le Premier ministre en marge d'un déplacement en Savoie.

Tous les vols d'Air Calédonie annulés. "Tous les vols prévus en provenance et au départ de l'ensemble des destinations" sur place ont été annulés mardi, rapporte Air Calédonie sur son site internet. La compagnie aérienne précise que "les passagers concernés ont été prévenus". De son côté, la compagnie aérienne Aircalin annonce la "fermeture de l'aéroport de Tontouta" et l'annulation de ses vols prévus jusqu'à jeudi.

Un couvre-feu décrété pour la nuit de mardi à mercredi. Ce couvre-feu sera effectif de mardi 18 heures à mercredi 6 heures, a annoncé dans un communiqué le Haut-Commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie. Tout rassemblement est aussi interdit dans le Grand Nouméa, de même que le port d'armes et la vente d'alcool dans tout l'archipel. Les 270 000 habitants sont invités à rester chez eux.