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Vidéo À Niort, une épicerie propose à ses clients différents prix selon leurs moyens

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Stéphanie a fondé à Niort le Cabas Solidaire, une épicerie locale permettant à tous les clients de payer leurs courses à hauteur de leurs revenus. Brut s’est rendu sur place.
VIDEO. À Niort, une épicerie propose à ses clients différents prix selon leurs moyens Stéphanie a fondé à Niort le Cabas Solidaire, une épicerie locale permettant à tous les clients de payer leurs courses à hauteur de leurs revenus. Brut s’est rendu sur place. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Stéphanie a fondé à Niort le Cabas Solidaire, une épicerie locale permettant à tous les clients de payer leurs courses à hauteur de leurs revenus. Brut s’est rendu sur place.

Dans cette épicerie de quartier, on va trouver des produits frais, on a une partie de production en local et en bio”, explique Stéphanie. En septembre 2020, elle décide d’ouvrir son épicerie solidaire : le cabas solidaire. Grâce à la participation de certains clients payant les produits à plein tarif, ils peuvent en aider d’autres, aux revenus les plus modestes, à faire leurs courses à des prix moins élevés. 

On vient faire ses courses ici comme tout le monde. Le tarif qu’on va payer, il s’affichera en caisse. Dans l’épicerie, la seule chose qui va indiquer qu’il y a une tarification un peu particulière, ça va être ces affiches-là, où on voit que si je suis un client solidaire, que je paye le prix normal, je vais payer 8 euros. Si je suis quelqu’un qui a une réduction à -40 %, si je prends quelque chose à 8 euros, ça me fera environ 4,80 euros, et si j’ai une réduction à -60 %, eh bien je paierai environ 3,20 euros”, explique Stéphanie.

“On aurait besoin de cinq clients solidaires pour aider une personne”

Pour les clients solidaires, cette différence de prix vaut la peine, comme l’explique cette femme. “Moi, j’ai la chance de pouvoir payer les prix normaux et je veux participer, aider un peu, pour les personnes qui ont moins de moyens.” L’épicerie ne comptant que deux salariés, son fonctionnement repose surtout sur la mobilisation de ses bénévoles. “L’idée pour eux, ces personnes-là, c’est vraiment filer un coup de main : mettre en rayon, tenir la caisse, accueillir les gens, boire des cafés avec les clients, faire du ménage…”, énumère Stéphanie.

Cependant, elle a besoin de plus de clients solidaires pour que son épicerie puisse accueillir davantage de bénéficiaires. “On s’aperçoit au bout de deux ans et demi que le modèle n’est pas encore équilibré. On aurait besoin de cinq clients solidaires pour aider une personne. On est peut-être à quatre, un peu moins de quatre clients.

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