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Corrèze : contestation avant l'ouverture d'un local tenu par un groupuscule d'extrême droite à Tulle

L'ouverture prochaine d'un local tenu par un groupuscule identitaire fait polémique à Tulle (Corrèze) a rapporté mercredi France Bleu Limousin.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Une pétition est lancée sur internet contre l'ouverture du local du groupuscule d'extrême droite à Tulle (Corrèze). (CAPTURE ECRAN DU SITE AVAAZ.ORG / FRANCEINFO)

La contestation s'organise à Tulle, en Corrèze, contre l'ouverture prévue en mars prochain d'un local tenu par le groupuscule identitaire Division Nationaliste Révolutionnaire, a raconté mercredi 31 janvier France Bleu Limousin. Une pétition lancée sur internet a déjà recueilli plus de 300 signatures. Des habitants prévoient également d'imprimer des tracts et des affiches.

"Avoir un projet comme ça à Tulle, par rapport à la mémoire de nos aînés, de tous ceux qui ont souffert de la guerre, des pendus de Tulle, on ne peut pas laisser passer ça", a expliqué l'un des premiers contestataires, Guillaume.

"Un lieu de rencontre des patriotes"

Selon les informations de France Bleu Limousin, ce local devrait ouvrir près de la cathédrale de Tulle. C'est inacceptable pour le maire de cette ville où 99 hommes ont été tués par les nazis le 9 juin 1944. "Je suis totalement opposé à les voir s'installer", a affirmé Bernard Combes, le maire de Tulle, qui est prêt à tout entreprendre pour bloquer cette installation. 

"Je dispose de moyens légaux, notamment en ce qui concerne l'ordre public. Je peux même m'adosser au préfet de la Corrèze"

Bernard Combes, maire de Tulle

France Bleu Limousin

De son côté, Romain, l'un des membres du groupuscule, a estimé que ce lieu doit servir de point de rencontre "des patriotes qui veulent défendre les intérêts de leur pays, de leur nation, de leur région, de leur culture, de leurs traditions et qui veulent se sentir bien dans un lieu où on peut passer du temps entre patriotes".

Ce local devrait s'appeler "local de la résistance". Quant à la question de savoir si le lieu pouvait servir à planifier des actions, Romain affirme que "pour l'instant on veut défendre une certaine idée de la France. Après, on espère grandir".

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