Crise des éleveurs : industriels et grande distribution dos à dos
Les négociations annuelles entre grande distribution et industriels n'ont pas donné d'accord.
Les négociations annuelles entre la grande distribution et les industriels n'ont rien donné. Au Salon de l'agriculture, on signe aussi des contrats. Une belle image, pour l'objectif des photographes. Le directeur d'une grande enseigne conclut un accord de stabilité des prix avec un industriel laitier et un représentant de producteur. Le signe assure-t-on, d'une solidarité dans la filière. Ses accords sont toutefois limités, à défaut d'une entente au niveau national.
90% du marché
Car en coulisse, les négociations annuelles entre grande distribution et industriels n'ont jamais été aussi difficiles. Les enseignes auraient demandé jusqu'à 8% de baisse sur certains produits. La grande distribution est intransigeante, car elle a renforcé ses positions : en 2014, plusieurs enseignes s'étaient alliées pour créer quatre super centrales d'achats qui représentent plus de 90% du marché. De quoi imposer une course au prix bas. Des tarifs alléchants pour les clients, mais qui pénalisent des agriculteurs, premières victimes de la guerre des prix.
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