Nantes, Strasbourg ou Rouen font la guerre aux rats
Les rats prolifèrent depuis les confinements. De nombreuses villes livrent une bataille acharnée contre ces rongeurs réputés intelligents et qui font beaucoup de dégâts.
Au grand air, au grand jour, le rat est partout chez lui. Dans un quartier de Strasbourg (Bas-Rhin), le rat dégoûte ses voisins les humains. "C'est beaucoup de bébés et les gens jettent tout par les fenêtres, les nourrissent gratuitement. C'est les nouveaux locataires", déplore une Alsacienne. La ville essaie actuellement de sensibiliser les habitants. Les rats mangent facilement et survivent sans problème à nos hivers pas vraiment froids.
Le plan d'attaque à Nantes : la coordination
La métropole de Nantes (Loire-Atlantique) compte jusqu'à 2,4 rats par habitant. Le rat a la fâcheuse habitude de se reproduire à un rythme soutenu. Pourtant, le rat est utile en éliminant jusqu'à un tiers des déchets de nos égouts. Mais sa surpopulation oblige à une traque régulière. La ville de Nantes dératise en même temps dans des logements publics et privés, car ce qui manque dans la plupart des villes, c'est la coordination. Des hivers trop doux, des poubelles pleines trop fragiles, des humains encore trop peu réactifs, un cocktail idéal pour les rongeurs. En ville, on attend toujours que le rat déchante.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.