La mort de Candice Cohen-Ahnine est probablement accidentelle
Cette mère luttait pour retrouver son enfant enlevée par son ancien compagnon, un prince saoudien.
FAITS DIVERS - Une chute, un banal accident. C'est la piste vers laquelle penchent les enquêteurs dans l'affaire de la mort de Candice Cohen-Ahnine, 35 ans, d'après Le Figaro, mardi 21 août. Sa mort (elle a chuté par la fenêtre de son appartement) avait intrigué, d'autant qu'elle se démenait pour obtenir la garde de sa fille Haya, 11 ans, enlevée en 2008 par son père saoudien
Un témoin, habitant face à l'appartement, "aurait assuré l'avoir vue chuter", vers 22 h 10, jeudi. Selon lui, "Candice Cohen-Ahnine était seule dans la pièce quand il l'a aperçue. Elle aurait enjambé la fenêtre d'une chambre, voulant accéder, selon un rapport de police, 'à la fenêtre suivante donnant sur la même pièce'".
Pourquoi ce geste ?
Le journal ne répond pas, mais évoque "des disputes récurrentes entre la victime et son actuel mari", rapportées par des témoins. D'après le quotidien, le mari se trouvait dans l'appartement lorsqu'elle a chuté, mais pas dans la même pièce. Il affirme encore que"la victime, très traumatisée par les épreuves qu'elle a subies ces dernières années, était sous traitement anxiolytique".
"Elle prenait des antidépresseurs. C'est un décès purement accidentel", a ajouté une source policière, à l'AFP. L'enquête doit être complétée par les résultats d'une analyse toxicologique, qui ne sont pas encore connus, selon une source judiciaire.
Un livre pour raconter son histoire
Candice Cohen-Ahnine avait accouché de Haya en 2001. Elle avait divorcé cinq ans plus tard du prince Sattam al-Saoud, qui devait se marier avec une "cousine". Elle affirmait encore avoir été séquestrée pendant neuf mois, alors qu'elle tentait de récupérer sa fille. Une histoire que Candice Cohen-Ahnine avait raconté dans Rendez-moi ma fille ! paru en octobre 2011.
La jeune femme avait obtenu un droit de visite et devait se rendre début septembre à Ryad, en Arabie saoudite, pour voir sa fille, selon son éditeur. En janvier 2012, une première décision judiciaire avait été rendue en faveur de la jeune femme. Elle exigeait que l'enfant soit rendue à sa mère, le père s'exposant à ce que soit délivré contre lui un mandat d'arrêt international, toujours selon la maison d'édition.
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