L'agroécologie, un modèle plus environnemental et moins coûteux

Élever des porcs, oui, mais dans des conditions optimales, à la fois pour l'éleveur et pour ses bêtes. C'est le choix qu'a fait Isabelle Verdier en construisant une exploitation en bois, très lumineuse. Une façon de travailler dans un cadre plus agréable et d'améliorer le cadre de vie de ses truies. "Elles sont beaucoup plus calmes, et si on doit les vacciner, elles ne bougent pas", commente-t-elle.
Cette éleveuse a aussi choisi de traiter ses porcelets grâce à l'homéopathie, pour renforcer leurs défenses immunitaires, tout en supprimant au maximum l'usage des antibiotiques. Ces bêtes seront ensuite vendues sous le label "sans antibiotiques", avec un coût vétérinaire moindre.

Les agriculteurs "sensibles aux messages environnementaux"

Cette sensibilité écologique est de plus en plus fréquente chez les agriculteurs, comme l'explique cette représentante de la chambre d'agriculture : "On est dans une logique d'optimisation, dans une logique qui est dans l'air du temps aussi. Les agriculteurs sont des citoyens lambda qui sont sensibles aux messages environnementaux."

L'agroécologie concerne aussi les céréaliers. Dans la Sarthe, Marcel Girault ne laboure plus ses sols : "Ce sont les êtres vivants des sols qui ont fait le travail", explique-t-il. "Le sol est travaillé par la nature, il suffit d'implanter des cultures et des plantes compagnes." Ces plantes compagnes enrichiront les cultures principales.