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Vidéo De Toulouse au Kurdistan syrien en passant par Daech : le parcours de Brahim, ancien enfant-soldat

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 2 min
Complément d'enquête. De Toulouse au Kurdistan syrien en passant par Daech : le parcours de Brahim, ancien enfant-soldat
Complément d'enquête. De Toulouse au Kurdistan syrien en passant par Daech : le parcours de Brahim, ancien enfant-soldat Complément d'enquête. De Toulouse au Kurdistan syrien en passant par Daech : le parcours de Brahim, ancien enfant-soldat (COMPLÉMENT D’ENQUÊTE / FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Dans le nord de la Syrie, près de la frontière turque, un centre de déradicalisation accueille des mineurs syriens et irakiens de 12 à 17 ans. Certains ont été capturés par les forces kurdes, il y a là d'anciens enfants-soldats. En entendant les journalistes de "Complément d'enquête", un jeune les interpelle... 

Dans le nord de la Syrie, le centre Hori accueille des orphelins de 12 à 17 ans, des garçons confiés par leurs parents... et aussi des enfants-soldats capturés par les forces kurdes. Ce centre est destiné aux Syriens et aux Irakiens mais en entendant les journalistes de "Complément d'enquête" parler français, un jeune les interpelle.

Brahim est originaire de Toulouse, il est arrivé ici il y a huit mois. Lorsque les Kurdes l'ont recueilli, Brahim était un combattant de Daech et venait de marcher sur une mine. Ils l'ont soigné, et le garçon va bien. "J'étais obligé. Soit tu combats, soit tu restes en prison. Une fois, je suis resté un mois comme ça [les mains en l'air]. Je pouvais juste aller aux toilettes", raconte-t-il. 

Sur une vidéo de propagande, un garçon de 10 ans qui porte un AK47

Et l'avenir, comment l'imagine-t-il ? Brahim aimerait rentrer en France, mais à cause des attentats que le pays a connus, il n'a guère d'espoir. Le jeune Toulousain n'a pas connu son père. Aux journalistes, il confie en vouloir à sa mère de lui avoir gâché son enfance en l'emmenant en Syrie.

Avec les informations qu'il lui a confiées, Rola Tarsissi a pu reconstituer son parcours d'enfant embrigadé. Ainsi, sur une vidéo de propagande de l'organisation Etat islamique, un garçon d'une dizaine d'années portant un AK47 dit représenter le jihadiste toulousain Mohamed Merah. C'est Brahim... Dans la région toulousaine, l'équipe du magazine a retrouvé sa famille, sous le choc. Tous le croyaient mort.

Extrait de "Mon petit-fils, ma bataille", un reportage à voir dans "Complément d'enquête" le 28 mars 2019.

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