Procès d'une filière jihadiste : le portrait de Salim Benghalem
Le procès d'une filière jihadiste s'ouvre ce mardi 1er décembre à Paris. France 2 dresse le portrait de l'un des accusés, qui ne se présentera pas devant le tribunal.
Mardi 1er décembre s'ouvre au tribunal correctionnel de Paris le procès d'une filière d'acheminement de jihadistes en Syrie. Six prévenus sont présents, un autre est absent, il s'agit de Salim Benghalem. Ce Français de 35 ans est l'un des hommes les plus recherchés au monde.
Aux Etats-Unis, il fait partie des dix terroristes à abattre en priorité. Parti en Syrie en 2013, il est un membre important de l'organisation Etat islamique. "Benghalem ne se contente pas de recruter et d'organiser, mais il est aussi considéré comme l'un des exécuteurs de Daech. [...] ll ne se contente pas d'un rôle intellectuel, il n'hésite pas à passer à l'action", commente Me Thibault de Montbrial, président du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure.
Ciblé par les frappes françaises ?
Emprisonné de 2002 en 2007 pour une affaire de meurtre, il s'est radicalisé en cellule. Il a fréquenté l'un des frères Kouachi à sa sortie de prison et s'est rendu au Yémen avec lui. Les deux hommes y ont appris le maniement des armes et rencontré des chefs d'Al Qaïda. Il est aussi soupçonné d'être l'un des geôliers des quatre otages français détenus en Syrie entre juin 2013 et avril 2014. Il aurait constitué une cible lors des frappes aériennes françaises.
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