Cet article date de plus de trois ans.

Dans les Vosges, des radars acoustiques pour lutter contre les véhicules trop bruyants

Publié
Temps de lecture : 2min - vidéo : 1min
{}
Un radar anti-bruit dans les Vosges {} (France Télévisions)
Article rédigé par franceinfo - Véronique Dalmaz-Nicolas
France Télévisions

La Collectivité européenne d’Alsace expérimente des radars anti-bruit. En ligne de mire : les deux-roues qui affectent la tranquillité de certains villages. #IlsOntLaSolution

Grâce à ses micros, il mesure le bruit de la circulation. Ce radar, appelé Méduse, a été installé dans la montée de la Schlucht. "C’est une petite ligne droite où les motos ont tendance à accélérer et on est largement au-dessus des 80 décibels autorisés", explique Alain Grappe, vice-président de la Collectivité européenne d’Alsace délégué à la mobilité. Et pour voir si la vitesse a bel et bien une incidence sur le niveau sonore, les véhicules ne peuvent plus rouler qu’à 60 km/h les week-end et jours fériés. Le but étant de comparer avec les campagnes de mesure de la semaine.

Quatre lieux testés 

Quatre sites du massif vosgiens sont concernés par ces tests : Soultzeren, Orbey, le Hartmannswillerkopf et le col du Hahnenbrunnen. L’expérimentation se déroule, dans un premier temps, dans les vallées puis ensuite sur la route des crêtes. Ces endroits très fréquentés des touristes et des promeneurs locaux sont sources de nuisances sonores pour les villages qui sont traversés. Les motos, jugées quatre à cinq fois plus bruyantes que les voitures, sont bien sûr particulièrement visées par cette expérimentation. Ce qui ne rassure pas les motards : "On se doute que plus on va vite, plus le bruit est élevé. Le test est un prétexte pour instaurer des mesures de répression comme la verbalisation", s’inquiète l’un d’eux, rencontré sur la route du Col de la Schlucht.

Ces tests s’inscrivent dans le cadre de la loi d’orientation des mobilités de 2019, qui permet aux collectivités de mettre en place des radars acoustiques à titre expérimental pendant deux ans. Plusieurs villes, dont Paris, participent à ces expérimentations qui, pour l'instant, ne peuvent pas donner lieu à des PV.  

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.