Boom du "coliving", ce concept venu des États-Unis qui réinvente la colocation

Ils sont dix-huit à vivre dans une immense maison du centre de Marseille. Dix-huit colivers, comme on les appelle, venus de tous horizons, étudiants, jeunes travailleurs, personnes en mutation professionnelle ou encore expatriés. Ici, ils disposent de leur espace privé, chambre, studio ou T2 avec douche et toilettes, et partagent de grands espaces communs : deux cuisines, une buanderie, un salon, un jardin, des terrasses et même une salle de cinéma. Un espace de coworking est également à leur disposition. Et surtout tout est compris dans le loyer : le ménage deux fois par semaine, l'eau, le linge, l'électricité et internet.

Les codes de l’hôtellerie

Comme le dit Olivier, l’un des occupants du moment, c’est un peu comme à l’hôtel, mais en moins cher et avec un vrai bail. D'ailleurs, ces résidences reprennent les codes de l'hôtellerie en termes de décoration et d'aménagement. Et comme dans les hôtels, certains lieux de coliving proposent un spa, une salle de sport, un service de conciergerie et même parfois, bar et restaurant ouverts aux personnes de l’extérieur pour encore plus de convivialité. Les espaces de coworking sont eux aussi souvent accessibles aux non-résidents sur abonnement. A Marseille et Aix, une dizaine de résidences de coliving existent déjà, plus d’une centaine dans tout le pays, et de nombreux nouveaux lieux verrons le jour dans les prochains mois, car la demande explose, notamment de la part des étudiants, échaudés par la solitude subie durant les confinements.    

J’ai pas du tout apprécié, je ne voyais plus personne. Du coup, j’ai décidé de m’ouvrir et d’entrer dans un coliving à dix-huit. J’étais un peu réticent au début puisque je n’avais jamais fait ce genre expérience, mais au final j’adore ça.

Noé P.

Coliver (et rappeur)