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Violences urbaines : dans les Yvelines, des élèves privés de leurs écoles à la rentrée

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Violences urbaines : dans les Yvelines, des élèves sont privés de leur école à la rentrée
Article rédigé par France 2 - C.Dewaegeneire, F.Daireaux, L.Michel
France Télévisions
243 établissements ont été partiellement ou entièrement détruits dans le pays durant les violences urbaines. Dans les Yvelines, à La Verrière, en septembre, les 200 élèves des deux écoles incendiées feront leur rentrée dans un établissement prêté par la région.

Il ne reste qu’un tas de cendres à ciel ouvert. Il y a dix jours, deux écoles de la ville ont entièrement été incendiées par des émeutiers. Le maire de La Verrière (Yvelines), Nicolas Dainville, a déjà tiré un trait sur la rentrée scolaire. "Il est impossible de la reconstruire en deux mois, ça prendra plusieurs années, vraisemblablement trois ans", décrit-il. Le coût des travaux est estimé à 20 millions d’euros. 200 élèves se retrouvent ainsi sans école. Il faut les répartir dans d’autres établissements de la commune.

Habitants et élus se mobilisent

Problème : les autres écoles se trouvent à une vingtaine de minutes à pied. Un système de navette doit être mis en place. Une fillette de neuf ans devra prendre le car à la rentrée. Sa maman est inquiète. Aboubacar Nabinto, élève de l'école du Bois de l'étang à la Verrière, est toujours marqué par les événements. "J’ai beaucoup pleuré, je n’ai pas aimé quand ils ont brûlé l’école", confie-t-il. Les habitants et les élus sont également encore sous le choc. Tous se mobilisent, notamment à travers l’ouverture d’une cagnotte qui va permettre de reconstruire l’école. La mairie a déjà reçu des centaines de dons.

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