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Extinction des monuments : ce ne serait pas suffisant en cas de pic de consommation cet hiver

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Temps de lecture : 1min
Extinction des monuments : ce ne serait pas suffisant en cas de pic de consommation cet hiver
Extinction des monuments : ce ne serait pas suffisant en cas de pic de consommation cet hiver Extinction des monuments : ce ne serait pas suffisant en cas de pic de consommation cet hiver
Article rédigé par France 2 - D. Lachaud, D. Brignant, A. Peyrout, L. Campisi, G. Beaufils, R. Chapelard, V. Travert, H. Dugue
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La sobriété énergétique souhaitée par le gouvernement concerne aussi les monuments publics. De la Tour Eiffel à la promenade des Anglais, autant d’attractions touristiques qui s’éteignent désormais beaucoup plus tôt. S’agit-il d’une mesure réellement efficace ou d’abord symbolique ?

Vendredi 23 septembre, la ville lumière s’est couchée plus tôt que d’ordinaire. À 22 heures précises, la Tour Saint-Jacques plonge dans le noir. Le Petit Palais lui aussi s’éteint, à la surprise de certains. Réduire l’éclairage ornemental, une décision de la mairie de Paris, face à la flambée des prix de l’énergie. Bâtiments municipaux, monuments, même la Dame de fer n’a pas la permission de minuit. Depuis vendredi, elle s’arrête de scintiller à 23h45, au lieu d’1 heure du matin.

Réduire l’équivalent de la consommation de 8 300 foyers parisiens

À la clé, de grosses économies, assure Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris : "On va réduire d’un peu moins 55 Gigawatt-heure la consommation électrique globale", l’équivalent de la consommation de 8 300 foyers parisiens. Mais dans la capitale, la décision ne fait pas l’unanimité. Alors éteindre les bâtiments la nuit, est-ce vraiment suffisant ? Non, selon un expert. En cas de pic de consommation cet hiver, il faudra agir entre 8h et 13h et 18h et 20h.

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