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Ile-de-France : un appel à témoins lancé après l'enlèvement d'un garçon par son père

L'enfant de 8 ans avait été confié à l'aide à l'enfance en raison de "violences aggravées commises par son père". Il a été enlevé jeudi dans un foyer d'urgence de Villepinte.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 2min
La préfecture de police de Paris a lancé un appel à témoins après l'enlèvement d'un enfant de 8 ans par son père dans une structure d'accueil de Villepinte (Seine-Saint-Denis), jeudi 13 février 2020. (PREFECTURE DE POLICE)

Un petit garçon placé a été enlevé par son père dans un foyer d'urgence de Villepinte (Seine-Saint-Denis), jeudi 13 février, annonce la préfecture de police de Paris en lançant un appel à témoins. Cet enfant de 8 ans, Mani Sulic, avait été confié à l'aide sociale à l'enfance (ASE) à cause notament de "violences aggravées commises par son père".

  (PREFECTURE DE POLICE DE PARIS)

"Le père et l'enfant sont susceptibles de se trouver en Ile-de-France et d'essayer de rejoindre la Belgique", ajoute la préfecture, tout en précisant que l'enlèvement s'est déroulé à 16 heures dans l'institution où il avait été placé la veille. Le père et son fils sont originaires des pays de l'Est.

Des numéros prévus pour recueillir d'éventuels renseignements

Le garçon "mesure entre 1,40 m et 1,50 m. De corpulence normale ou ronde, il a les cheveux courts noirs et les yeux marrons." Au moment de sa disparition, il était vêtu "d'un sweat à capuche gris, d'un jean bleu foncé et de baskets blanches", selon la préfecture. Le père, 36 ans et mesurant 1,80 m, est "de corpulence normale, il a les cheveux clairsemés noirs et les yeux marrons".

"Tout renseignement peut être communiqué 24H/24 au 17 Police Secours", précise la préfecture. Les éventuels témoins peuvent également joindre la brigade de protection des mineurs de la sûreté territoriale de Seine-Saint-Denis "au 01 41 60 29 00 tous les jours entre 9 heures et 12 heures et entre 14 heures à 19 heures."

Cet appel à témoins intervient quelques jours après la mort d'une petite fille, Vanille, tuée le jour de son premier anniversaire par sa mère à Angers. Atteinte de troubles psychiatriques importants, elle n'avait pas ramené sa fille comme prévu à l'ASE où elle était placée, et l'avait étouffée avant d'abandonner son corps dans un conteneur à vêtements. Le dispositif "alerte enlèvement" avait été déclenché mais s'était soldé, pour la première fois depuis sa création, par un échec.

Jeudi, la préfecture de police a également diffusé un autre appel à témoins, après l'enlèvement à Paris mardi d'un bébé prématuré par sa mère dans un hôpital parisien.

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