Accueil des migrants : les communes sont divisées
Les migrants évacués de la "Jungle" de Calais (Pas-de-Calais) vont être emmenés dans un des 300 centres de séjour temporaire. Dans certaines communes, ils ne sont pas toujours les bienvenus et les habitants sont parfois divisés.
Alors que le compte à rebours a commencé avant l'arrivée des migrants évacués de la "Jungle" de Calais (Pas-de-Calais), les habitants de Saint-Brévin (Loire-Atlantique) sont divisés depuis plusieurs semaines. Cette fois, une manifestation pro-migrante a été organisée, mais les deux camps se font régulièrement entendre. À Loubeyrat (Puy-de-Dôme), le débat reste houleux. "On est devant le fait accompli, on ne sait pas ce que ça va donner", se plaint une habitante. Les migrants seront logés dans un centre d'accueil mis à disposition par une association religieuse.
Les migrants vont pouvoir faire leur demande d'asile
L'hébergement devrait être provisoire, le temps que ces derniers effectuent leur demande d'asile. Près de Lyon (Rhône), c'est le choix qu'a fait Moujeb. Âgé de 15 ans, il est arrivé de Calais (Pas-de-Calais) il y a quelques semaines et a renoncé à son rêve d'Angleterre. Il espère rester vivre en France. "Je veux rester ici, car j'aime bien la France", assure-t-il. Dès lundi 24 octobre, d'autres migrants pourront rejoindre Moujeb. Plus de 7 000 places ont été prévues.
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