Transports : les VTC prêts à se rebeller
Mécontents des mesures qui menacent leur activité, les VTC appellent à manifester à Paris mercredi 3 février.
Après la grogne des taxis, voici la grogne des... VTC. Les sociétés de VTC ou liées aux VTC voient d'un mauvais œil les annonces du gouvernement qui a fait face à la colère des taxis il y a quelques jours.
Joseph François est le PDG de Green Services Transports. Il possède quelque 70 berlines et sous-traite pour des sociétés semblables à Uber. Il a embauché 100 personnes ces deux dernières années et il dispose de la licence LOTI, qui permet d'employer des conducteurs sans formation. Mais Matignon, à la demande des taxis, voudrait interdire à ces chauffeurs sans qualification l'accès aux plateformes de réservation.
"C'est la mort assurée"
Une telle mesure priverait Joseph François de toute sa main d’œuvre. "Sans l'accès aux plateformes qui représentent 70% de notre chiffre d'affaires, c'est la mort assurée. Le problème pour nous n'est pas de trouver le client, c'est de trouver le chauffeur", confie-t-il à France 3. "On a tous le droit de travailler. Je ne vois pas pourquoi on serait interdit d'exercer notre métier", ajoute Elvis Nana, chauffeur VTC.
Les sociétés qui ont su tirer leur épingle du jeu sur ce marché florissant craignent pour leur avenir. Un appel à manifester a été lancé pour la journée de demain, mercredi 3 février, à Paris.
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